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    Septembre 2000

     

    Mon père commence à se rapprocher de moi.

     

    Un souci après un test pour voir si je suis immunisée contre la tuberculose chez le médecin, ce test est positif, mon médecin de l'époque a un peu paniqué et joint deux pneumologues de l'hôpital, qui ont dit de faire une radio pulmonaire en urgence, et un bilan sanguin, cela ne m'a pas rassurée et mon père se trouvait à venir à la maison ce jour là.

    Dès le lendemain matin je passe cette radio qui se révèle tout à fait normale. Mon père téléphone dans la journée pour savoir le résultat et il paraît vraiment inquiet et proche, si bien qu'en raccrochant, j'éclate en sanglots, c'est tellement nouveau et inhabituel!

     

    Le départ définitif de mon fils ainé, pour le travail qu'il a décroché à l'étranger, est proche et cela me bouleverse énormément. Je suis dans un état d'épuisement de nouveau et de fragilité émotionnelle, les larmes sont souvent là.

    Le lendemain il prend l'avion, nous l'avons conduit à l'aéroport et nous attendons que l'avion décolle pour repartir. Et encore une fois comme souvent, après son départ je me sens soulagée, c'est toujours cette période de préparatifs et d'énervement qui ne me va pas du tout, même encore maintenant.

    Quelques jours plus tard, je suis en formation, obligatoire pour mon travail de famille d'accueil, formation qui résonne beaucoup en moi, je vais retracer ici les notes importantes que j'avais écrites dans mon journal intime voilà 10 ans. Elle était faite par une femme psychanalyste à Paris.

     

    - Les symptômes sont un signe de souffrance dans sa propre histoire.

    - L'amnésie de l'enfance est dans l'inconscient.

    - Il y a le mécanisme de la répétition.

    - Inconscient : ce qui est oublié de notre mémoire consciente ne l'est pas pour notre cœur et notre corps.

    - Répétition mortifère: mécanisme psychique inconscient; tendance à reproduire à notre insu les points de souffrance de notre histoire, qui n'ont pas pu être élaborés.

    -Élaboration: digestion psychique qui passe par la parole, cela prend du temps. Le temps psychique n'est pas le temps de l'horloge. Pendant l'élaboration, il y a des temps de pause, des marches arrière, des marches en avant.

    (Je prends la parole pour dire que c'est tellement douloureux l'élaboration, la formatrice dit oui, c'est pour cela qu'il y a des résistances et que l'on freine des quatre fers)

    La fin de l'élaboration permet un changement de position psychique.

    D'abord on est considéré comme un objet:

    - Il y a répétition mortifère.

    - Il faut ensuite en sortir.

    - Il le faut pour devenir un sujet acteur et actif.

    - Le rêve est une voie d'élaboration.

    - Souffrance humaine: manque de mots sur le traumatisme, de paroles, d'écoute sur l'évènement traumatique et sur les émotions qui nous ont traversés à ce moment là.

    (J'ai demandé à la formatrice si quand la mémoire consciente de ce moment là a disparu, les émotions ressenties à ce moment là pouvaient être les mêmes que celles qui sont là en le racontant 30 ans plus tard, elle a répondu:( oui bien sur car elles étaient dans l'inconscient et on ne peut pas faire l'économie d'élaborer son histoire)

    Cette première journée de formation a été très riche pour moi, mais elle m'a remuée en profondeur, j'ai compris cependant beaucoup de choses qui se sont passées en thérapie pendant cette dernière année.

    Je suis épuisée le soir, m'occuper de la petite accueillie, faire 85 km dans la journée, les deux trajets en ville pour la formation et deux autres pour aller chercher ma fille au conservatoire.

    Et le lendemain retour en formation, j'ai retenu:

     

    - Il faut mettre des mots sur les émotions: peut être que............ne pas faire ravaler, faire sortir ce qui se passe à l'intérieur.

    - Le silence est porteur de quelque chose, il est une parole: je ne peux ou ne veux rien en dire pour le moment.

    - C'est le sujet qui accepte de lâcher son symptôme.

    - On ne peut se détacher, que si on a été suffisamment attaché  ( Je l'ai souvent reprise cette phrase ) Les troubles de l'attachement vont entrainer une impossibilité à se détacher.

    La formation apparait comme une formation d'écoutant, mais avec les enfants accueillis il faut bien savoir comment les aider au mieux dans ce qu'ils peuvent nous dire ou entendre. La fin de cette seconde journée a été consacrée aux enfants et j'ai pu avoir des conseils pour Vanessa qui est un peu sauvage, et a un gros problème de limites et de communication, en plus de son retard intellectuel. J'ai appris aussi qu'il ne fallait pas lui donner trop de « bon » d'un coup.

    On a dit aussi qu'il faut savoir tirer la sonnette d'alarme en cas de début d'épuisement, qu'il faut se donner du temps pour soi, la culpabilité donne une mauvaise relation.

     


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    Et ensuite en Septembre 2000, toujours !!!

     

    C'est à cette période là que les soucis commencent avec ma fille, même s'il y en a déjà eu un peu, ils prennent une autre tournure.

    Elle vient donc d'entrer en seconde en ville, elle n'a retrouvé aucune copine du collège. Après deux jours alitée à la maison pour une gastro elle repart au lycée une journée, puis le lendemain elle a laissé un mot sur la table de la cuisine car elle se lève plus tôt que moi habituellement , eh oui le car passe à 6h50, ou elle dit s'être recouchée parce parce qu'elle en se sent pas bien. Cela commence à me prendre la tête, je m'inquiète pour elle, d'autant qu'elle m'a confié que tout le monde se moquait d'elle dans la classe lors de son retour la veille, je l'emmène contre son gré chez le médecin qui lui donne de l'homéopathie, je n'ai pas assisté à la consultation par choix.

    Le jour suivant elle reprend le chemin du lycée, mais l'infirmière me téléphone dans la matinée pour dire qu'elle est malade et que je dois aller la chercher, je raconte un peu à l'infirmière ce que ma fille m'a dit la veille et celle ci pense qu'il est préférable que ma fille fasse un effort et reparte en cours, je suis tout à fait d'accord avec cela, elle me passe ma fille en larmes, qui fait le forcing, je lui dis que je n'irai pas la chercher pour son bien, elle est très mécontente, c'est dur ^pour moi, mais je en cède pas.

     

    Séance de thérapie le 26 -9 -2000

     

    Je dis à mon psy que c'est un peu dur en ce moment, que je suis fatiguée, il me demande pourquoi, je dis que les garçons n'ont pas repris que nous sommes 6 à la maison et que j'ai du mal à faire face à tout. Puis je raconte les évènements passés avec mon père et ma belle mère, je dis que j'ai réussi à parler un peu de ce que je ressentais, mais avec beaucoup d'émotion, de larmes, d'angoisse et donc de grosse fatigue. Le psy trouve que c'est très bien, que j'ai vraiment bien réagi, que je devrais être contente d'avoir réagi comme cela, que c'est positif. Je suis d'accord mais à quel prix! Le psy trouve que j'ai fait un pas de géant et que je devrais me faire un cadeau. Il conseille de ne pas en faire trop par ailleurs, de prendre du temps pour me reposer. De ne pas accepter autant d'invitations pour les week end si je suis trop fatiguée, que je suis en convalescence disons pendant un an environ. Il dit que quand je fais quelque chose d'aussi important comme ce que j'ai fait, qu'il faut un temps de récupération ensuite. Qu'il faut aussi savoir me faire plaisir dans le cas ou ça va moins bien, comme des bains ou massages, ou lire, écrire, téléphoner. C'est grâce à cela que je supporterai mieux les hauts et les bas.

    Je lui dis que je n'ai pas été gentille avec ma belle mère au téléphone.

    - Pas gentille, mais vous n'êtes plus une enfant, vous avez eu une réaction d'adulte en lui disant ce que vous aviez envie de lui dire depuis longtemps.

    & J'étais quand même inquiète pour eux après.

    - C'était justifié ? Ils ne se sont pas asphyxiés par le gaz ? On résiste à cela.

    & Oui, d'ailleurs le lendemain ma père m'a téléphoné, il n'a pas demandé de mes nouvelles, m'a donné des siennes, c'est tout. Cela ne change pas quoi.

    - Vous voyez bien.

     

    Puis je raconte l'épisode de ma fille l'appel de l'infirmière le matin même. Il me dit que là aussi j'ai eu une réaction d'adulte, et que c'est très bien.

    Il ajoute que ce n'est pas facile le changement, cela ne se fait pas sans tension, il y a toujours un vieux fonctionnement qui nous tire en arrière, je suis dans un processus de changement et cela s'accompagne de hauts et de bas. Il dit que les choses vont être plus claires avec mes parents, qu'avant je contenais, je me forçais, sans dire ce que je pensais.

     Une séance dans les larmes encore une fois, je ressors pleine d'émotion et de stress.


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    Suite de ce 18-09-2000

     

    Un peu plus tard pendant cette soirée difficile, ma belle mère appelle pour s'excuser, on dirait une petite fille, elle me demande si c'est pour ce qu'elle a dit sur l'argent, je réponds qu'il n'y a pas que cela, qu'elle avait aussi en déjeunant dit à mon second fils qu'il était faignant et il venait de partir effectuer sa 7ème semaine de travail estival et que même s'il était parti en vacances qu'il gérait son budget. Elle reprend que cela ne la regarde pas et elle s'excuse. J'ajoute que cela m'a fait beaucoup de mal de l'entendre dire à mon fils d'un ton véhément: tu es un faignant. Je dis aussi que mon fils ainé ne voudra plus demander ce qu'il faut pour son installation à l'étranger à son grand père quand il saura tout cela. Elle me dit: mais il ne faut pas lui dire, pourquoi tu le dis ? Tout le monde va le savoir. Ce à quoi j'ajoute qu'en famille nous nous disons les choses.

    Elle me dit que je suis trop sensible, je me surprends à lui répondre que oui, mais si je suis sensible il y avait une raison et que j'ai subi un choc autrefois, je ne crois pas qu'elle l'ait entendu.

    Je dis que mon mari et notre second fils sont choqués aussi, elle répond qu'elle parle trop, qu'elle ne dira plus rien. J'ajoute qu'il y a des façons de dire les choses, et que moi non plus je ne dirai plus rien pour éviter d'être critiquée. Puis elle rajoute que les histoires d'argent entre mon père et ses petits enfants ne la regardent pas, qu'il a son compte bancaire et elle, le sien. Elle dit enfin qu'il ne faut pas se fâcher.

    La communication a été difficile, je n'ai pu retenir mes larmes, mais au moins j'ai dit ce que je ressentais, j'ai même sorti ma colère, je suis épuisée après tout cela.

    Cela ne m'empêche pas les jours suivants de m'inquiéter pour mon père surtout, mais le lendemain il m'appelle pour donner de ses nouvelles qui sont très bonnes.

    Quelques jours plus tard je participe à un groupe de parole de l'asso, je raconte cet épisode et on me félicite, mais je dis les dégâts de l'inceste : beaucoup de dégâts intérieurs pendant la période de refoulement, complication de la vie d'ado et de jeune adulte sans en savoir la cause, difficultés dans le début de la vie de couple et de jeune mère. La première grossesse avec une dépression, puis la dépression post partum. De tout cela les enfants ne sortent pas indemnes, même après la révélation à leur égard l'année précédente.

     

    C'est à cette période là que mon fils ainé m'initie à internet, cela fait donc 10 ans, il avait un peu de temps avant de démarrer son activité à l'étranger et il laisse à la maison l'ordinateur qu'il avait acheté pour ses études et l'abonnement internet qu'il avait pris pour les vacances. Au début, je tâtonne beaucoup, surtout que je n'utilisais pas d'ordinateur, j'y passerai bien du temps, mais pas autant que maintenant pourtant, car il fallait partager tout cela avec le reste de la famille et il n'y avait pas l'ADSL, donc la ligne téléphonique était occupée lors des connections. Connexion qui était facturée selon le temps d'utilisation, je me souviens avoir fait une fiche pour que chacun note le temps passé, c'est fou quand on y pense maintenant, alors que j'ai deux ordinateurs, mon mari le sien et ma fille au moins deux aussi, voir plus.

     

    Cette fin de semaine, comme prévu nous rendions visite à mon père en convalescence et à ma belle mère, notre fils ainé vint avec nous et ma nièce était là aussi. L'ambiance est froide et très tendue. Ma belle mère est très gênée et parle peu, je suis tendue aussi, il y a des grands moments de silence. Mon père semble énervé, il parle beaucoup, contrairement à son habitude.

    Difficile rencontre qui me vaudra une très forte migraine la nuit suivante, et beaucoup d'angoisses le lendemain, des acouphènes enfin bref, beaucoup de dérèglements dus à cet immense stress.

     


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    Septembre 2000

     

    La vie continue en cette rentrée, Mon fils ainé se prépare pour partir travailler à l'étranger, le second est en fac de droit, ma fille entre au lycée et commence à prendre des cours de musique au conservatoire, ce qui me vaut bien des déplacements en ville. Elle n'a pas arrêté non plus son activité de danse régionale, dans une autre petite ville à 17 km de la maison.

    J'ai retrouvée la fillette handicapée, qui revient après un bon mois de vacances remplie de poux et de lentes, bien du travail pas très agréable. Autant dire qu'une nouvelle fois, la maison est pleine de vie, mon mari m'aide un peu, mais il a son travail.

     

    Je fais beaucoup de rêves, je les note pour les faire lire à mon psychiatre qui me l'a demandé, parallèlement les maux de tête sont moins présents au réveil !!!

     

    Dans le même temps, mon père s'est fait opérer de la prostate, j'ai d'abord des nouvelles par ma belle mère, puis dès le lendemain je vais le voir avec ma nièce et ma belle mère qui ne conduit pas.

    Je pense que cette dernière est assez angoissée et du coup son côté fort désagréable ressort encore plus, elle dit n'importa quoi, critique beaucoup. Je reviens de cette visite très tendue et énervée, fatiguée surtout.

     

    Une petite soirée entre copines comme nous en faisons depuis ma cessation de travail à l'institut me ressource et me détend. Mes chères copines, elles m'ont beaucoup soutenue, nous étions et sommes encore quatre à nous retrouver et c'est bon.

     

    Le dimanche suivant, pour faire plaisir à ma belle mère, mon mari est allé la chercher chez elle en fin de matinée afin qu'elle déjeune avec nous au lieu de rester seule et que nous l'emmenions rendre visite à mon père ensuite. Eh bien, je me souviens encore de ce repas, cette femme n'a pas arrêté de critiquer nos enfants, même en leur présence, mon second fils trouvait à répartir aussitôt, mais sa bêtise à elle la faisait continuer. Je ne l'ai pas ratée non plus, ma retenue habituelle n'avait pas vraiment lieu d'être en l'absence de mon père.

    Puis la visite à la clinique; j'ai trouvé mon père vraiment bien, c'était une intervention assez courante, il avait 82 ans mais était en pleine forme. Sa femme profite de l'absence de mon père pour ses besoins pour continuer ses actes de méchanceté, disant qu'ils devraient donner de l'argent seulement à ceux qui leur rendent visite et qu'il n'y en aurait pas beaucoup. Elle ajoute à cela que mes fils ne vont voir leur grand père que pour demander de l'argent, je suis estomaquée, seul mon fils ainé a demandé à son grand père de lui avancer un peu d'argent pour s'installer à l'étranger, argent qu'il lui a rendu par la suite bien sur. Mon autre fils travaillant pendant les vacances et étant à notre charge dans l'année n'a jamais rien demandé, il logeait encore à la maison. Quand je lui dis cela, elle dit qu'il n'est pas allé voir mon père depuis des mois, je lui rappelle gentiment qu'il est allé l'aider à mettre du vin en bouteilles un mois avant. Et puis elle ajoute que des vieux comme eux, cela n'intéresse pas les jeunes, mais que pourtant eux aussi vieilliront. Je ne lui ai jamais tenu tête, mais là c'est infernal, je ne peux pas la laisser dire des choses pareilles, mes enfants adorent voir leur grand père. Je lui dis encore que quand ils y vont elle leur reproche de ne pas les voir souvent alors ils en ont marre et hésitent avant d'y aller.

    Elle me fait taire car mon père revient dans sa chambre. Allez, on remet le masque comme si rien ne s'était dit, j'avoue que j'en ai gros sur le cœur et que c'est difficile, je suis très touchée.

    Ensuite elle se met à divaguer avec des histoires au dessous de la ceinture, j'ai du mal, si cela ne tenait pas qu'à mon père j'aurais pris la porte et l'aurait plantée là, mon mari me donne des regards qui en disent long aussi.

    L'angoisse monte quand je suis dans la voiture au retour, nous la « dépotons » chez elle sans descendre, et enfin je peux exploser ensuite avec mon mari qui a tout entendu et est complètement d'accord avec ma façon de voir les choses.

    Je ne me gêne pas pour raconter à mon fils cadet en arrivant, il est aussi choqué que nous.Je dois prendre un anxiolytique pour tenir le coup.

    Le lendemain matin je suis dans un état d'angoisse, je ne fais que pleurer seule dans mon coin, je suis remplie de colère et de haine envers cette femme, j'aurais besoin d'en parler à quelqu'un, mais à qui ? Mon amie M. travaille, mon psy, cela m'embête quand même de le déranger un lundi matin avec ça. L'asso, je sais que la personne qui répondra ce jour là ne me met pas à l'aise, mon père mais comment va-t-il le prendre, et puis il est à la clinique ! ma belle mère directement, mais je ne contrôlerai pas mes paroles et je peux être méchante avec elle. Mon mari m'appelle de son travail dans la matinée, je lui dis comment je suis, lui aussi n'arrête pas d'y penser, cela m'a fait du bien de lui parler. Une voisine vient me voir l'après midi, je vide mon sac.

    Puis dans la soirée, un appel téléphonique, c'est mon père qui m'annonce qu'il vient de rentrer chez lui et qu'il va très bien. Il me demande ou est mon fils ainé et demande s'il va venir le voir dans la semaine en ricanant, ma belle mère a du en parler, il semble penser comme elle, je ne supporte pas, elle a sévi, puis mon père dit qu'elle était inquiète parce que cela lui rappelait la mort de son premier mari, je n'y tiens plus et je lui dis qu'elle n'a pas été très gentille avec nous la veille, il est très surpris, et je déballe tout: son dénigrement sur les enfants, ses reproches par rapport à mon second fils qui était parti en vacances, et tout ce qu'elle a dit quand il était en clinique la veille. Mon père n'en revient pas, il dit des oh......des ah..........il me demande si c'était la première fois, je lui dis que non, mais que là elle a dépassé les bornes. Je vais jusqu'à lui dire qu'elle avait parlé de ma nièce en la critiquant et dit que mon père lui donnait de l'argent, que je n'avais pas voulu faire d'histoires et n'avait rien répété jusqu'à présent , mais que la coupe était pleine.

    Mon père me dit: elle t'aime bien pourtant, mais elle parle beaucoup trop, elle regrette souvent après.

    Je lui dis que je ne pensais pas lui dire tout cela pour ne pas l'inquiéter, il me dit que j'ai bien fait de lui en parler et me demande s'il doit lui en parler à elle.

    Je réponds qu'il fait comme il veut mais que mon mari qui a été choqué aussi, veut reparler de cela avec elle de toute façon, que j'avais été tellement touchée que j'avais pleuré toute la matinée.

    Il me dit qu'il va lui dire gentiment, qu'elle est un peu pareille chez ses enfants.

    Puis je le rassure en lui disant que quand mes fils vont le voir c'est que cela leur fait plaisir. Je propose que mon ainé fasse un prêt à la banque, non mon père ne veut surtout pas, il peut lui prêter.

    Je ne peux m'empêcher de dire que si elle est toujours comme cela, ça ne doit pas être marrant pour lui. Il me rassure en me disant que tout va bien entre eux, que quand elle est insupportable il lui dit, il me dit de ne pas m'inquiéter pour cela. Je lui dis que j'avais peur qu'elle lui monte la tête contre nous, il me dit que non.

     

    La communication a été très longue, je finis pas ajouter que je vais être obligée de le laisser pour m'occuper des enfants, mais que s'il a besoin d'en reparler, il peut appeler.

    Après cela je suis dans un état d'émotion pas possible, la première fois que je communique autant avec mon père, il a 82 ans bien tassés et moi 48 ans.

     

    A suivre: la réaction de ma belle mère

     



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