• Chapitre 6....page 7......Début 2002

    Ce début d'année est encore douloureux il n'y a pas longtemps que mon père est décédé et je suis en plein dans la douleur du deuil. Je vais de temps en temps chez ma belle mère pour différents papiers ou rangements mais de voir tout ce qui appartenait à mon père m'affecte énormément. Chez moi j'essaie de sortir jardiner ce qui est un excellent dérivatif. Dans ma belle famille c'est compliqué, j'ai l'impression que tout le monde voudrait que je sois en pleine forme psychologiquement parce que quand même cela fait 3 mois que mon père est décédé.

    Ma fille a 17 ans en pleine crise d'adolescence elle s'oppose à moi et elle n'est pas tendre. Comme je suis en arrêt d'antidépresseurs je ressens tout avec une sensibilité exacerbée. Une nouvelle relation amicale se crée avec Thérèse que je retrouve toutes les semaines aux cours d'Anglais à Saint-Sébastien, elle était infirmière en psychiatrie mais est en invalidité depuis longtemps. Elle a cependant une très bonne écoute et ses appels téléphoniques sont d'un grand réconfort. Elle connait mon psy et m'encourage à lui dire tous mes ressentis.

    J'ai toujours mes séances de sophrologie et la sophrologue me conseille de lâcher prise, ce que je ne sais pas faire en fait. Elle ajoute que ce n'est pas de la dépression la tristesse et les larmes après la mort de mon père. Par contre les heures de réveils dès 4h du matin c'est plus embêtant et elle conseille de faire un peu de sophro à ce moment là. Elle enregistre les séances sur une cassette ce qui facilite la pratique. La sophrologue dit aussi que j'ai du potentiel et le désir de faire un travail corporel. En tout cas je sors de ces séances rassénérée.

    Très vite un projet qui va se réaliser me permet de penser à autre chose, j'avais proposé à mes enfants que pour mes 50 ans nous partions tous les cinq en vacances au Brésil dans un tout petit village chez un prêtre ami de mon père, venu faire des remplacements d'été dans mon village de naissance  et rencontré aux pays bas par Sébastien l'année passée. C'est d'ailleurs lui qui avait célébré la sépulture de ma mère en Juillet 1985. Bien sur ils ont accepté c'est pour les vacances de Février pendant deux semaines. Alors j'ai beaucoup de choses à prévoir surtout que nous emportons tout ce que nous pouvons en denrées alimentaires et vêtements, fournitures scolaires pour les habitants les plus pauvres de ce petit village.

    Ma meilleure amie a repris contact et elle s'est rendue compte que aussitôt après les fêtes j'étais très distante au téléphone et cela lui est resté en travers de la gorge, je dis que j'allais très mal et que je me faisais des idées et me sentait abandonnée inintéressante. Elle propose une date pour se voir avec une autre amie je réponds oh oui car je me sens isolée et elle répond tu t'isoles toute seule. Je redis que j'allais très mal.

    Au bout de cinq semaines d'arrêt des antidépresseurs je me sens un peu mieux et je reprends mes activités, yoga et cours d'anglais je dois m'accrocher mais cela fait du bien. Parallèlement je continue aussi les séances de sophro et mon psy bien sur mais comme c'est une thérapie comportementale et cognitive les rendez-vous sont espacés de 3 ou 4 semaines.

     

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