• Chapitre 2, partie 6 - Et ensuite en Septembre 2000, toujours !!!

     

    Et ensuite en Septembre 2000, toujours !!!

     

    C'est à cette période là que les soucis commencent avec ma fille, même s'il y en a déjà eu un peu, ils prennent une autre tournure.

    Elle vient donc d'entrer en seconde en ville, elle n'a retrouvé aucune copine du collège. Après deux jours alitée à la maison pour une gastro elle repart au lycée une journée, puis le lendemain elle a laissé un mot sur la table de la cuisine car elle se lève plus tôt que moi habituellement , eh oui le car passe à 6h50, ou elle dit s'être recouchée parce parce qu'elle en se sent pas bien. Cela commence à me prendre la tête, je m'inquiète pour elle, d'autant qu'elle m'a confié que tout le monde se moquait d'elle dans la classe lors de son retour la veille, je l'emmène contre son gré chez le médecin qui lui donne de l'homéopathie, je n'ai pas assisté à la consultation par choix.

    Le jour suivant elle reprend le chemin du lycée, mais l'infirmière me téléphone dans la matinée pour dire qu'elle est malade et que je dois aller la chercher, je raconte un peu à l'infirmière ce que ma fille m'a dit la veille et celle ci pense qu'il est préférable que ma fille fasse un effort et reparte en cours, je suis tout à fait d'accord avec cela, elle me passe ma fille en larmes, qui fait le forcing, je lui dis que je n'irai pas la chercher pour son bien, elle est très mécontente, c'est dur ^pour moi, mais je en cède pas.

     

    Séance de thérapie le 26 -9 -2000

     

    Je dis à mon psy que c'est un peu dur en ce moment, que je suis fatiguée, il me demande pourquoi, je dis que les garçons n'ont pas repris que nous sommes 6 à la maison et que j'ai du mal à faire face à tout. Puis je raconte les évènements passés avec mon père et ma belle mère, je dis que j'ai réussi à parler un peu de ce que je ressentais, mais avec beaucoup d'émotion, de larmes, d'angoisse et donc de grosse fatigue. Le psy trouve que c'est très bien, que j'ai vraiment bien réagi, que je devrais être contente d'avoir réagi comme cela, que c'est positif. Je suis d'accord mais à quel prix! Le psy trouve que j'ai fait un pas de géant et que je devrais me faire un cadeau. Il conseille de ne pas en faire trop par ailleurs, de prendre du temps pour me reposer. De ne pas accepter autant d'invitations pour les week end si je suis trop fatiguée, que je suis en convalescence disons pendant un an environ. Il dit que quand je fais quelque chose d'aussi important comme ce que j'ai fait, qu'il faut un temps de récupération ensuite. Qu'il faut aussi savoir me faire plaisir dans le cas ou ça va moins bien, comme des bains ou massages, ou lire, écrire, téléphoner. C'est grâce à cela que je supporterai mieux les hauts et les bas.

    Je lui dis que je n'ai pas été gentille avec ma belle mère au téléphone.

    - Pas gentille, mais vous n'êtes plus une enfant, vous avez eu une réaction d'adulte en lui disant ce que vous aviez envie de lui dire depuis longtemps.

    & J'étais quand même inquiète pour eux après.

    - C'était justifié ? Ils ne se sont pas asphyxiés par le gaz ? On résiste à cela.

    & Oui, d'ailleurs le lendemain ma père m'a téléphoné, il n'a pas demandé de mes nouvelles, m'a donné des siennes, c'est tout. Cela ne change pas quoi.

    - Vous voyez bien.

     

    Puis je raconte l'épisode de ma fille l'appel de l'infirmière le matin même. Il me dit que là aussi j'ai eu une réaction d'adulte, et que c'est très bien.

    Il ajoute que ce n'est pas facile le changement, cela ne se fait pas sans tension, il y a toujours un vieux fonctionnement qui nous tire en arrière, je suis dans un processus de changement et cela s'accompagne de hauts et de bas. Il dit que les choses vont être plus claires avec mes parents, qu'avant je contenais, je me forçais, sans dire ce que je pensais.

     Une séance dans les larmes encore une fois, je ressors pleine d'émotion et de stress.

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  • Commentaires

    2
    Mardi 28 Septembre 2010 à 23:12

    Non c'est vrai que ce n'était pas facile, mais c'était une question de survie

    bises

    1
    Samedi 25 Septembre 2010 à 18:21
    ah oui des larmes, des émotions, mais de l'avancement!!!!
    tu as bien du courage et tu t'en sors très bien!
    moi je te félicite!!! pare que je sais que c pas facile de faire tout ça
    bisous
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