• Chapitre 5, partie 1 : " Une page se tourne, lentement "

     


    Après cette séance de libération très douloureuse, je me relâche, dans le sens ou j'accepte de recevoir un peu de douceur, de la part de mon mari surtout, et puis je deviens indulgente par rapport à moi-même.

    Nous repassons à la maison chercher la caravane, afin de partir pour le reste du week end. Je croise mes enfants, ma fille est avec une copine, mon second fils revient d'un RV, je ne lui dis rien mais à la suite il me dira qu'il avait vu l'état dans lequel j'étais.

    Nous sommes arrivés tard pour déjeuner au camping, le temps est splendide, il pleuvait des cordes ce matin et un rayon de soleil est arrivé quand je sortais le plus difficile en séance, un clin d'œil? J'y crois en tout cas.

    Après le repas, je décide de faire une sieste bien méritée, je dors deux heures, c'est fou le besoin de récupérer que j'avais. Mais ensuite, je ressens une grande tristesse. Nous partons faire une marche bénéfique sur la plage.

    Je suis épuisée le soir de cette journée de libération, et la nuit suivante est très tourmentée, au réveil je suis envahie par une grande tristesse. J'écris la séance de la veille, pour la mettre à distance, m'en libérer, mais …..........seul le temps jouera en ma faveur.


    J'ai la mission, ordonnée par mon psy de me faire un cadeau, dans ce village de bord de mer, les boutiques ne manquent pas, je suis un peu à cours d'idées, j'hésite entre un poisson qui ouvre la bouche, comme pour mieux respirer et pour sortir par la bouche des choses difficiles, et puis c'est synonyme de liberté un poisson !!! ensuite j'aperçois le rayon poupées de porcelaine, elles ont un air triste, cela ne me convient pas, puis j'en aperçois une qui semble coquine, avec un sourire, des tresses, elle penche la tête, elle est musicale et animée. Je l'achète, je trouve qu'elle ressemble à ce que je veux être maintenant, insouciante et à l'aise. Je la trouve un peu cher, mais le changement amorcé hier ne vaut il pas cela ? Déjeuner au restaurant puis visite d'un parc floral, je profite.

    En rentrant au camping, ma tête se remplit de la séance de la veille, mais je peux partager avec mon mari, c'est très important pour moi et vraiment nous avons bien fait de partir de la maison ou sont restés nos deux plus jeunes enfant ados. Mon mari prend en charge la cuisine et autre........


    Le lendemain je rentre à la maison très fatiguée, j'appelle mon psy comme il me l'avait demandé, je lui dis mon état, il n'est pas du tout étonné. Il me dit qu'il faut laisser le temps au temps, que cet état peut se prolonger pendant plusieurs semaines, c'est comme un éclis que l'on triture, enlève, le temps de la douleur est variable. Il dit aussi qu'il faudra sans doute y revenir, creuser un peu plus, qu'il faudra une piqure de rappel. Il me conseille de me reposer, d'augmenter un peu mon traitement.


    Je me sens rassurée en raccrochant. Souvent un appel téléphonique m'aide bien en ces temps douloureux.


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  • Commentaires

    2
    Dimanche 1er Mars 2009 à 10:48
    Merci Boubou
    Comment vas tu?
    1
    Lundi 2 Février 2009 à 09:56
    coucou en passant sur ton blog, je reviendrais il ya de la lecture bonne journée boubou
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