• Chapitre 6....page 2......Cette douloureuse fin d'année 2001

    Ma sophrologue est d'un grand soutien et d'un super accompagnement par la parole en plus des séances de sophro. Ses mots:

    -Ce qu'il faut c'est développer le potentiel de plaisir et de bonheur qui est en vous car il est là! Pour les soucis de bouche peut-être liés aux médicaments, avoir l'objectif d'arrêter mais ne pas me l'imposer. Pour le moment j'ai besoin de béquilles.

    -Faire une séance de sophro afin de repousser le négatif. Les séances peuvent à la longue avoir un effet antidépresseur.

    -Laisser aller les larmes.

    -Trouver des choses positives de l'enfance, j'ai beaucoup de mal à en trouver avec ma mère défaillante (ce que je pensais à ce moment là) Elle dit que j'en ai surement eu car je me suis construite grâce aux choses positives.

    -Elle me fait chercher, je parle de mes cousins âgés chez qui je me réfugiais très souvent. Puis de la petite enfance de mes enfants qui m'a apporté beaucoup de bonheur et de plaisir pour m'occuper d'eux.

    Nous faisons une séance de sophro basée sur le positif, elle enregistre la séance afin que je pratique tous les jours à la maison. Elle a un travail très suivi, écrit pour elle et reprend la séance suivante. Elle a dit aussi que au milieu de tout cela il y a la Vie. Et puis que ce serait bien d'écrire ce qui se passe en séance, je réponds que je le fais déjà car j'écrit mon journal intime depuis 1996.

    Quelques jours plus tard j'ai donc rendez-vous avec un stomato, Il pense que c'est l'antidépresseur qui modifie la salive et que je frotte plus ma langue qu'en temps normal. Il donne un traitement et ajoute que si dans deux mois ce n'est pas passé, de revenir le voir mais que cela peut être long.

    J'appelle mon généraliste le lendemain, il me propose de venir le voir pour en discuter et il appellera mon psy. Je ne suis vraiment pas bien alors j'essaie d'appeler mon psy, la secrétaire ne peut pas me le passer mais elle va lui dire que j'ai appelé. En fin d'après-midi il ma rappelle; il me dit de diminuer l'antidépresseur après le diagnostic du stomato. Je lui dis que mon prochain rendez-vous est dans trois semaines, il dit de rappeler la secrétaire si j'ai besoin avant. Ce psy qui vient de décéder en 2020 m'a été d'un énorme soutien, même si parfois il était décalé dans ses propos mais c'était pour me secouer et me faire avancer.

    Je commence donc la diminution et très vite je vais moins bien avec angoisses, larmes et décharges électriques dans tout le corps. Mon mari est à l'écoute et me soutient beaucoup, j'ai cette chance-là. 

    Pour une autre séance de sophro je redemande un rendez-vous chez mon homéopathe puisque c'est au même endroit. 

    Une autre séance de sophro: Les mots expliquent bien les maux (Salive qui brûle, goût amer) c'est l’amertume. C'est mon histoire qui provoque tout cela. C'est comme un abcès qui perce avec une libération de pus, ça ira mieux après, il faut passer par la souffrance. Les médicaments sont un pansement, les émotions apparaissent avec la diminution. Il faut en tenir compte; les écouter, laisser aller les larmes, c'est normal qu'il y ait de la peur. Il faudrait peut-être crier, cela peut se faire chez elle. Je dis que je l'avais fait une fois ou deux chez les thérapeutes précédents quand j'évacuais l'inceste. Puis j'ajoute que j'ai souvent vécu cela, me retenir de pleurer le plus possible puis m'effondrer. Elle dit que j'ai avancé et que j'ai fait énormément de choses positives pour m'en sortir mais que j'ai vécu des choses douloureuses.

    Elle dit que quand j'ai envie de pleurer c'est la petite fille en moi qui n'a pas pu exprimer sa douleur, l'adulte en moi va écouter cette petite, lui parler, la consoler. Elle ajoute que la mort de mon père était un traumatisme qui a réveillé tout le passé et qu'il fallait laisser le temps au temps.

    Son mari homéopathe me donne des granules pour m'aider et me revoit dans un mois. Il conseille d'aller marcher et de prendre l'air.

    J'ai aussi peu après un appel de la personne qui accueille la fillette qui était chez moi. C'est très dur, la petite est très fatigante. Le directeur de l'IME m'appelle ensuite pour faire le point, je lui dis que je ne peux pas me projeter que je ne vais pas très bien, il me déculpabilise et me dit qu'il espère retravailler avec moi.

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