• " Le début de" Ma traversée "


    Le début donc, je le situe en Juin 1991, J’avais 39 ans, c'est à ce moment là que j'ai éprouvé un grand mal être, indéfinissable, bien différent de ce que je ressentais en fatigue et stress habituels. J'ai commencé à ne plus dormir pendant ce mois de Juin.

    Les vacances arrivant à la fin du mois me laissaient espérer que tout rentrerait dans l'ordre rapidement . Cette année là  nous partions en Bretagne, nous laissions notre fils ainé, de 15 ans, à Saint-Malo embarquer pour la Grande Bretagne avec un accompagnateur connu et d'autres jeunes. Il est inquiet et me communique son angoisse qui sera présente pendant les 15 jours de vacances. Je vis très mal cette première "grande" séparation. Je ressens un désintérêt total.

    Je me fournis en Calcium et magnésium à la pharmacie pour y remédier, ainsi que pour améliorer mon sommeil. Je ne ressens pas beaucoup d'effet.

    Ces 15 jours passés, nous récupérons notre fils à St Malo accompagné de son correspondant anglais. C'est un jeune de 13 ans qui ne supporte pas la séparation d'avec ses parents, très difficile pour lui, il leur téléphone et leur écrit tous les jours. Le souci c'est que je me rends malheureuse pour essayer de le divertir, j'ai beaucoup de mal à supporter sa souffrance, je comprends maintenant qu'elle était en résonance avec la mienne.

    La fin de l'été arrive et donc la reprise du travail, rentrée pour les enfants respectivement : seconde - 6ème et CP, pas une rentrée banale. C'est encore une source de stress, pour moi y compris.

    Une collègue de travail, infirmière et amie, à qui je dis un peu mon mal être me conseille de faire de la relaxation, elle en a fait auparavant avec un médecin me dit elle. Elle m'appelle chez moi pour me donner les coordonnées, surprise c'est une psychiatre, je ne m'y attendais pas et cela me fait un peu peur !!!

    Je n'attends pas beaucoup de jours pour faire le numéro, en fait la secrétaire me dit que cette personne a pris sa retraite et qu'elle est remplacée par UN psychiatre, mais il fait le même travail. Bon l'une ou l'autre, peu importe, je prends un RV qui est donné pour la semaine suivante.
    Je  consulte ce premier psychiatre pour faire de la relaxation : on verra bien ! Si cela pouvait améliorer mon sommeil. Une séance par semaine, quelques exercices quotidiens et pas beaucoup de changement, tout me pèse : le travail, la maison, les enfants et gérer le quotidien avec leurs activités .


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  • De la souffrance à la reconstruction

    J'ai écrit pour trouver la clé qui conduit au bonheur.
    "Ecrire pour ce que je ne sais pas encore et qui cependant m'étouffe"

    Je suis une femme quinquagénaire, qui renait de ses cendres. J'aimerais faire passer un message : Même après avoir été démolie pendant toute son enfance, on peut se reconstruire.


    La VIE est toujours présente quand on sait regarder tous les petits bonheurs qui nous entourent. Parfois dans un tunnel sans fin je ne pouvais pas les voir, mais dans ces moments là, d'autres éclairaient mon chemin et m'aidaient à tenir debout pour avancer.

    J'ai été soutenue, portée par beaucoup de personnes quand je pliais sous le poids du fardeau, et  je serai toujours reconnaissante à ces oreilles, ces yeux, ces bras d'avoir été là dans ces moments difficiles.

    OUI, au bout de la nuit , il y a la LUMIERE.

    Après 11ans 1/2 de journal intime avec crayon(s) et cahiers
    ( une bonne vingtaine, 26 je crois !!!)
    Après 11 ans 1/2 de thérapie dont je relatais les séances dans d'autres cahiers, je vais essayer d'aligner ici les mots et les maux, et les lettres.
    Je me décide à manier souris et clavier, je ne sais pas encore de quoi sera fait exactement ce blog, ni ou il me conduira !!!

         

    J'espère de tout coeur que ce sera pour un livre, affaire à suivre.
    Si des auteurs passent par là et peuvent donner un avis, j'accepte.


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