• Chapitre 6....page 9.....La suite de 2002 au fil des séances

    Le 21 janvier 2002

    Aujourd'hui je vais chez la sophrologue pour une séance. Je commence par lui faire part de toute ma tristesse et de mes angoisses qui y sont liées surement en raison de diminution de mon lourd traitement. Elle conseille de faire sortir mes émotions, de crier, de pleurer au lieu de tout garder en moi. Et pour cela elle me propose une séance allongée sur un matelas au sol.

    Après des respirations profondes, elle conseille de laisser sortir les larmes tout en disant ce qui me passe par la tête. C'est compliqué pour moi mais j'évoque les derniers jours de mon père et de ma frustration due à mon absence. je n'ai pas pu le prendre dans mes bras ni lui parler à nouveau de la mort alors qu'il n'en parlait qu'avec moi. Pendant ce temps les larmes et les sanglots sont présents, j'ai froid et je tremble. Elle me rassure en disant que nous ne choisissons pas l'heure de la mort et que cela ne pouvait que se passer comme ça. Et quand j'évoque les seuls moments de tendresse que j'ai eu avec mon père pendant son dernier mois elle dit que c'était un cadeau, un trésor. Je le sais et me dis parfois que c'était sans doute mieux ainsi que cela aurait été trop dur. Et quand je veux me souvenir du positif c'est le sourire de mon père qui vient à mon esprit, ce sourire qu'il avait quand je refermais la porte de sa chambre pour partir en cure. Nous avons évoqué la religion quand elle a dit pour certains la mort est une fin, pour d'autres c'est un passage, je lui ai dit que j'étais croyante et elle a ajouté qu'à ce moment là je pouvais me représenter mes parents heureux et que je pouvais leur dire ce que je n'avais pas pu dire de leur vivant. Sur le moment je ne peux là devant elle le dire, Mais je rappelle que je lui avais dit dans le dernier mois que j'aurais beaucoup de peine quand il partirait mais qu'après je pourrai être heureuse avec mon mari et mes enfants. La sophrologue dit; vous vous rendez compte du cadeau que vous lui avez fait? il a su avant de partir que sa fille pourrait être heureuse grâce à tous les échanges que vous avez eu avec lui.

    Après avoir été migraineuse pendant plusieurs dizaines d'années, je pointe qu'il y a un an que je n'ai plus de migraines, après avoir parlé à mon père et avoir vu un prêtre. Elle dit que c'est de dire les choses qui permet d'aller mieux et c'est bien de le savoir pour éviter les blocages intérieurs.

    En conclusion elle me dit qu'elle sent que je vais vers le positif, je réponds que parfois je me sens forte et ce depuis que j'ai fait ce long travail sur l'inceste et depuis les échanges avec mon père. Mais il suffit d'une migraine et d'une angoisse et tout s'écroule.

    Elle conseille de faire des séances de sophro pour repousser le négatif. Je repars de cette séance vidée et sonnée mais plus détendue.

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