• Chapitre 6, partie 3 : rendez vous psychiatre le 28-6-2000

    Le rendez vous chez mon psy a été avancé suite à mon dernier appel téléphonique ou je lui faisais part de mon mal être important.

    Il me donne des conseils pour ma cure en précisant d'éviter de ressasser pour que ce soit bénéfique.

    Il dit que l'on a décapé la plaie jusqu'au sang, maintenant on met un pansement dessus il est temps.

    Il me conseille de réfléchir à ce que peut être une vie de femme épanouie.

    La petite fille qui a souffert n'est plus là, elle peut encore parler de sa souffrance dans des endroits pur cela mais elle est devenue une femme.

    Je lui fais part de mes idées noires lorsque je m'étais arrêtée en voiture sur le bord de la route pour l'appeler en rentrant de la dernière séance chez la psychothérapeute quelques jours plus tôt.

    Je crois que c'est parce qu'à cette séance j'avais encore besoin de crier et d'exploser et cela n'avait pas été possible, elle ne me l'avait pas permis.

    Il dit qu'en ce moment il faut tenir compte de ma fragilité, après ma cure je pourrai le faire ( moi j'espère bien ne plus en avoir besoin après cette cure justement )

    Je lui dis quand même comment j'ai réussi à détourner cela en me garant et en l'appelant.

    Et précédemment en faisant des démarches pour mon départ en cure. Également en annulant la fête d'anniversaire pour les 20 ans de mon fils.

    Il me félicite d'avoir su faire tout cela.

    Je lui fais part des difficultés que j'ai avec mon fils ainé qui est là tout l'été et me sollicite sans cesse, je dis qu'il me « bouffe »

    Il me dit que c'est le propre des fils ainés qu'ils aient 25 ou 30 ans. Les garçons sont moins murs que les filles et la relation avec maman est différente. Je précise que souvent je pense au prénom de mon frère quand je pense à mon fils, il répond à cela que je vis trop dans le passé.

    C'est une période ou j'ai un lourd traitement et malgré cela, les nuits sont très courtes, peuplées de cauchemars et mouvementées.

    A cette période le jardinage dans mes fleurs est un excellent dérivatif, c'est même une thérapie.

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