• Chapitre 4,partie 4 " quand je le sens............. "

    Quand je le sens, je retourne visiter le passé:


     Ce début d'année 2000, par moment je ressens un vide intérieur, quand je lâche un peu d'activités pour surtout reprendre pied. Mais très vite je ressens un manque d'intérêt et un manque de motivation pour vivre en général.
     Je me sens prête cependant à aller creuser chez mon psychiatre, à aller au fond du problème pour faire de la place et enfin y mettre du positif. C'est une première pouar moi de penser de cette façon. Mais je suis impatiente et aimerait que ce soit fait le plus vite possible dans l'espoir d'un petit miracle................

     Je rappelle donc mon psychiatre le lendemain, je lui dis que j'étais mal après la dernière séance, ainsi que tout le week end. mais que cela allait mieux ensuite. Il me dit que c'est le temps d'assimilation, le temps de digestion plus ou moins long. C'est comme un abcès, on appuie dessus, on le triture pour faire sortir le pus et cela va mieux après.
     Je lui dis que j'ai beaucoup réfléchi, compris plein de choses, qu'il faudra que j'en parle, il me dit de noter tout et que l'on reprendra cela. je lui dis que ça vaut peut être le coup de patienter et supporter, il me répond que oui c'est pour aller mieux après.

     Dès que je raccroche, l'angoisse revient, c'est parce que j'ai dit que j'étais mieux? c'est infernal.
     Pour ne pas rappeler mon psy, j'appelle sos-inceste et une bénévole m'écoute et me donne des réponses, c'est bon, apaisant. Ensuite je suis beaucoup mieux et n'ai plus besoin d'appeler mon psy, ouf.

    A cette période je fais beaucoup de cauchemars, cette nuit là:
    - Je suis enceinte et un homme me poursuit, je me réfugie à un étage, avec un escalier, difficile à monter. Je me renferme dans la salle de bains, mais j'ai peur et j'ai du mal à fermer la porte à clé (comme dans tous mes cauchemars de poursuites)
    Je me réveille terrorisée et n'arrive pas à me rendormir.


     J'ai aussi à cette époque une conversation avec ma fille qui a 15 ans, elle joue un peu trop à l'adulte protectrice mais à cette période j'étais trop mal pour m'en rendre vraiment compte. Elle veut que je lui parle comme à une adulte, elle sait mon histoire d'inceste, je lui fait part de ce que j'ai pu dire à certaines personnes (une belle sœur, notre nutritionniste à toutes les deux) je lui dis que je ne veux pas lui donner des inquiétudes d'adulte qu'elle doit vivre sa vie d'adolescente. Elle me dit à cette époque qu'elle ne s'inquiète pas, qu'elle ne voit pas quand je ne vais pas bien (j'ai su depuis que c'était tout le contraire, bien sur) elle me dit qu'elle était inquiète par contre quand j'avais été hospitalisée en psy, ou quand je partais 3 semaines en cure. Elle aime bien parler avec moi de mes problèmes et n'aime pas que je lui cache des choses.


     Vers cette période là, je revois ma généraliste qui me demande des renseignements sur ma thérapie, elle ne comprend pas que je sois mal après les séances, mais dit "pour une fois qu'une thérapie marche"
    A quand les cours de psychologie pour les généralistes ou futurs médecins???

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  • Commentaires

    2
    Samedi 8 Mai 2010 à 21:11

    pourquoi merci ?

    bises

    1
    Jeudi 4 Décembre 2008 à 09:19
    Merci paqui
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