• Chapitre 4, page 8; Mon père pendant ses derniers mois de vie.

    Nous abordons juin 2001, mon père est de plus en plus fatigué. Et bien sur je le suis aussi, surtout émotionnellement, ça se répercute à la maison et surtout sur ma fille qui est en pleine adolescence et fragilisée.

    La vie continue, ainsi les fêtes de famille du côté de mon mari, là j'ai vraiment du mal à "faire la fête".

    En rentrant de visite à l'hôpital ou j'ai vu mon père, une date, LA date du 3 juin me revient en tête avec son lot de tristesse, c'est la date anniversaire de la mort de mon frère. Je refuse cette tristesse, 20 ans après, je la refoule car je lui ai accordé assez de place, c'est autre chose cette année douloureux également.

    J'ai donc en 2001, changé de généraliste; cet homme est vraiment à l'écoute et aidant, il me dit que je peux l'appeler et aller le voir quand je veux. Je n'en abuse pas bien sur, mais c'est un réconfort, il connaît mon psy et a des connaissances en psychologie. Il connaît aussi le généraliste de mon père et l'a contacté une fois à ma demande.

    Ma belle mère s'étonne que mon père ne lui parle pas du tout de sa maladie, avec moi il commence juste à l'évoquer à cette période, les "grands" échanges auront lieu en Août.

    Je fais de la sophrologie en groupe plusieurs semaines à la suite, cela me permet de me détendre et j'en ai bien besoin. Car c'est vraiment un période difficile, mon second fils, en 2ème année de DEUG de droit s'inquiète beaucoup pour les examens, d'ailleurs il ira au rattrapage. Ma fille qui était très angoissée passe finalement en seconde. Il faut aller la conduire partout car juin est le mois des concerts au conservatoire, ce qui me coûte beaucoup vu ma fatigue, heureusement son frère va souvent la récupérer en fin de soirée quand je ne reste pas. Et en plus de tout cela mon travail de famille d'accueil avec cette jeune handicapée mentale, elle termine seulement au 25 juillet, c'est pénible !

    Je fais encore des cauchemars, tel celui ci:

    " Je suis en voiture avec une petite fille, nous devons nous arrêter et des hommes placent une bombe dans la voiture. Nous prenons nos affaires avant de descendre et ces hommes trouvent un flacon de neuroleptique, Il veulent en injecter à l'enfant pour pouvoir la violer ensuite. Je suis impuissante, paralysée, bloquée, angoissée......."

    Inutile de dire que je me sens mal au réveil.

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