• Ce passé douloureux; chapitre 2- partie 16


    Thérapie et dépendance


    Pas facile cette dépendance que l'on ressent par rapport à certains psys..........

    Elle était très forte pour moi avec ma psychiatre et en ce mois de Mai 1999, j'ai réussi après maints efforts à lui dire que je voulais arrêter. Elle se met à rire et me dit: Cela ne fait pas longtemps que vous allez mieux (non c'est vrai, 6 jours)
    Je réponds à cela que ce n'est pas parce que je me sens mieux, mais plutôt parce que j'étais très mal après les dernières séances. Bon elle me fait prendre conscience de par ou je suis repassée, et qu'il ne faut pas aller trop vite, et propose que l'on continue au rythme de tous les 15 jours jusqu'à l'été suivant.
    J'accepte bien sur, cela m'a rassurée dans un sens de pouvoir dire ce que je pensais et juste avec la larme à l'œil, sans être effondrée comme cela aurait pu être. Cette fois là je repars apaisée. Je me suis rendue compte aussi qu'elle a beaucoup plus parlé que d'habitude parce que j'étais plus positive et je suis moins angoissée de ce fait là.

    Mon moral est très fluctuant. Après un groupe de parole ou j'étais énervée et ai beaucoup parlé, presque euphorique, le lendemain je revois l'angoisse arriver et je laisse un message sur le répondeur de l'asso.

    Les contraintes des mercredis avec les activités des enfants et l'accueil du jeune handicapé me font descendre d'une marche chaque semaine, c'est un cercle vicieux: fatigue physique entrainant des angoisses.

    J'aimerais épargner les enfants, mais les échanges téléphoniques avec l'asso ou mes amies proches m'obligent à me renfermer dans ma chambre pour cela, c'est apaisant et libérateur, mais cela ne passe pas inaperçu.

    Ma psychiatre me fait remarqué que, comme ma mère, je suis dans le tout ou le rien, que je n'ai pas une image maternelle de quelqu'un qui était heureux, en bonne santé  et qui faisait face à son devoir de mère avec ses enfants. Et puis elle rajoute que j'ai de l'agressivité envers ma mère en m'identifiant à elle. Je suis capable de comprendre tout cela, mais de le changer !!! c'est une autre histoire.

    Je rencontre en RV la pédopsychiatre de ma fille, elle me conforte dans l'idée que j'ai eu raison de parler aux enfants, même si c'est difficile pour eux. Elle me rassure pour ma fille, elle la trouve pas si mal, seulement elle n'est pas à l'aise avec elle pour lui parler de ses ressentis.
    En tout cas cette rencontre aura servi entre autre à permettre à ma fille d'arrêter cette année de thérapie qui ne lui convenait pas du tout.





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